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26 septembre 2013

L' église vieille de Cocumont 47250

 

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 Portail église paroissiale Saint Jean de Vidailhac dite la vieille église

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Sur la gauche du portail trois chapiteaux ancien testament;

Chapiteau 1, La décollation de Saint Jean Baptiste: Cette église est dédiée à Saint Jean Baptiste, nous voyons ici le martyr (la décollation) de Saint Jean Baptiste qui eu le tête coupée, déposée sur un plat d'argent comme l'avait demandé Salomé au roi Hérode car elle avait bien dansé lors d'un banquet. Saint Jean Baptiste est le précurseur du Christ, il prêchait l'arrivée d'un messie quand il vit Jésus sur les rives du Jourdain et qu'il le baptisa. Salomé fait partie des femmes tentatrices, grâce à elles le péché se commet.

Chapiteau 2, La Tentation, Le péché Originel: Au centre du chapiteau, le serpent initiateur, enroulé autour de l'arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, à gauche Eve l'écoutant, à droite Adam une main à sa gorge, il a mangé le fruit défendu. Ils seront exclus du paradis terrestre. Comme punition, la femme enfantera dans la douleur, le serpent rampera et sera foulé au pied, l'homme travaillera dans la sueur. Eve femme tentatrice, pour elle, la faute originelle sera commise.  

Chapiteau 3, L'Offrande du Pain et du Vin à Abraham par Melchisédech: Abraham à gauche sur son siège avec les pieds surélevés peut-être sur des feuilles d'acanthe symbole de l'élévation, reçoit le pain et le vin apportés par Melchisédech, Roi de Salem, roi de Jérusalem, Melchisédech était le prêtre du Dieu Très Haut, il est un intermédiaire entre Dieu et les Hommes. Abraham reçu le pain et donna le dîme en retour.

  

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Sur la droite du portail, trois chapiteaux,  la Rédemption.

Chapiteau 4, La cène: Jésus apparaît au milieu d'apôtres, c'est une représentation de la Cène. Le personnage de Jésus semble avoir été vandalisé, il se trouvait au centre, un peu plus bas exactement sous les volutes d'énergies et sous le regard du petit loup vert positionné sur l'angle du tailloir. A la gauche de Jésus, un personnage drapé, peut-être s'agit-il du préféré, de l'ami, Jean ?  

Chapiteau 5: La Sirène : Etre hybride mi-femme, mi-poisson, elle apparaît comme une messagère de certains enseignements. De par ses formes, elle est le symbole de la beauté, elle avertit du danger de la séduction, elle attire les feux de l'amour et se fait luxurieuse. Elle reste aussi le symbole de l'eau, le maître d'oeuvre a utilisé ce chapiteau pour informer la présence d'une veine d'eau souterraine qui passe dans le sanctuaire.

Chapiteau 6: Les Oiseaux : Chapiteau d'oiseaux affrontés ayant vaincus la dualité du Bien et du Mal. Il semblerait représenter deux oiseaux aux corps liés et afrontés avec un renversement, but final, s'extraire de la matière pour pouvoir se rendre au cimetière côté Sud, côté de l'Eternité.   

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 Chrisme

Clé de voute le chrisme: Symbole chrétien, le chrisme est formé des lettres grecques  X (chi) qui ressemble à la lettre X majuscule et le Rô semblable à notre P majuscule. L'X est associé à la représentation solaire du quadrilataire solsticial , entre le solstice d'été et le solstice d'hiver, alors que le P représente l'axe du monde coupé par alpha et l'oméga symbolisant le début et la fin. Véritable enseignement que nous a laissé le maître d'oeuvre en nous livrant la clé énergétique du lieu.

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23 septembre 2013

Chapelle Notre Dame de Cambe, Brugnac Castelmoron Sur Lot 47260

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Notes: Archives départementales du Lot et Garonne extraits des notes de chamoine Durengues

 

Saint patron: A la nativité de la vierge, fête le 8 septembre 

                       Nicolas de Villars visita l'église de Cambes en 1897, il la trouva sans toit, sans cloche, sans porte, sans autel et sans fonts. Il n'y avait pas d'ornement et l'on n'y disait la messe que deux ou trois fois l'an. Elle était à demi-couverte en 1696 et couverte en entier en 1673. On lit à son sujet dans le verbal de Mascaron: L'église est entièrement champêtre n'ayant que deux ou trois maisons à plus de vingt pas. Elle est située dans un vallon, longue de sept cannes, large de neuf, ni voûtée, ni lambrissée. Le clocher est en bas sur la porte en triangle. Une partie du cimetière usurpé par les huguenots et abandonné par eux est défraîchi et le revenu de neuf ou dix livres est employé à l'entretien de l'église. En 1899, les habitants ont fait fondre la cloche.

                      Le presbytère construit après 1744, avec trois cartonnats de terre et neuf cartonnats de vigne, d'une valeur locative de 80 livres, fut vendu  1760 livres pendant la révolution.

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                                                      Tout d'abord, merci à la pierre levée du moulin de Roquepiquet car sans elle, cette merveille qui se meurt lentement, doucement, sans bruit, ne nous aurez pas ouvert ses bras pour nous montrer son désespoir. Oui elle est désespérée cette église de toute son âme, de toutes ses pierres. Pourtant, le lieu est serein, loin de tout, au bout du monde et c'est bien là le drame, oubliée au fond d'un vallon.

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                                                    L'arrivée se fait par un chemin en herbe, une mare déverse son trop plein dans un fossé ponté où un seul pilier de l'entrée a résisté à l'assaut du temps. Un portail en fer entièrement rouillé dont il ne reste qu'un seul ventail enchevêtré dans un arbre. Sur le bas du portail, un visage d'enfant ou d'un angelot en son centre que les rayons blancs d'un soleil matinal d'hiver réchauffent. Le bruit apaisant  de l'eau qui coule entre les pierres apporte une sérénité, confère au lieu une majesté dans sa misère.

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                                                      Rien dans la nature ne peint mieux que la puissance de ses droits. Elle est là envahissante reprenant des droits sur celle qui fut la maison de Dieu. Elle libère sa force, dominante elle dégrade se frayant des passages pour dominer à jamais la pierre de cet édifice. La pluie qui aura versé ses ondées, le gel qui aura séparé les éléments matière, le soleil qui aura alimenté la photosynthèse, elle est en ce lieu pour nous signifier "Tout reprend son âme même la nature".

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                                                    Le calvaire de pierres moussues vous accueille mais sa croix est tronquée où est-elle, enfouie sans doute!!!. Les tombes du cimetière sont envahies par les ronces, les orties, seuls s'élèvent avec force et vigueur un cyprès et des buis plus que centenaires. Les fonds baptismaux hexagonaux gisent, jetés face contre terre, devant l'entrée de l'église. Le portail plein cintre repose sur ce qui devait être deux faces humaines. Des arbres poussent à l'intérieur de la nef, ainsi que sur ses hauts de murs. L'autel appuyé au fond du choeur atteste de l'oubli depuis des décennies voir des siècles de ce lieu, pourtant les trois marches sont présentes pour l'élévation..............   

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                                   Dans le choeur, une rangée de billettes peintes de couleur rouge, délavée par les pluies atteste de l'envie de plaire de cette chapelle de campagne, simple et robuste. Lieu hors du temps, fait de silence, de lumière, de paix. Vous partez sans vous retourner, ému, impuissant et honteux tant c'est un crève-coeur, un patrimoine qui se meurt.......  

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12 septembre 2013

Règle selon Saint Benoit

Régle Saint Benoit

Selon la régle de Saint Benoit:

Né au 3 éme siècle dans les déserts d'orient, dans les pas d'Antoine l'ermite et des abbés Pachôme et Basile, il multiplie ses adeptes.

Aux orignes du Monachisme (état de moine, institution monastique)

  • En 270 Antoine, l'un des tout premiers ermites chrétiens se retire dans le désert de Pispir, à l'est du Nil.
  • En 320, l'égyptien Pachôme
  • En 358, le Cappadocien Basile
  • En 358, ils instaurent les premiers monastères de moines cénobites (moine qui vit en communauté)   

En occident, l'idéal monastique séduit en premier lieu les évêques tels que :

  • Martin de tours (vers 316-397)
  • Augustin d'Hippone (vers 354-410)
  • Saint Victor de Marseille (vers 415)

Dans sa première expression chrétienne, le monachisme est cette forme de vie religieuse, adoptée par les croyants appelés anachorètes ou ermites.

  • Ils se retirent dans la solitude
  • Ils refusent toutes richesses
  • Ils refusent la vie des plaisirs
  • Ils se réfugient dans la prière

Le mouvement monastique a pris une grande ampleur:

  • Engypte, en Thébaïde et dans le désert de Scété.
  • Syrie
  • Palestine
  • Asie Mineur

        La vie parfaite d'Antoine lui a conféré des charismes, attirant auprès de lui, et malgré son désir de solitude, des disciples. Son admirateur, et ami l'évêque d'Alexandrie Athanase, fait connaitre au monde occidentale l'existence du "Père des moines" Athanase compose la bibliographie d'Antoine, traduit en latin vers 370, ce premier traité de spirualité monastique qui se diffuse dans l'ensemble de l'empire romain, ces brèves sentences ou anecdotes ont données les premières règles de ceux que l'église appellera les "Péres du désert".

L'ascétisme (personne qui s'impose une vie rude) des premiers ermites orientaux pouvait prendre des formes spectaculaire:

  • Les brouteurs ne se nourissaient que d'herbe et de racines
  • Les stationnaires restaient immobiles au milieu des foules
  • Les dentrites vivaient sur les arbres
  • Les stylites, tels des statues au sommet des colonnes

D'orient où il est né, le monachisme se répand rapidement en Occident sous deux formes

  • Erémitique (mode de vie relatif aux ermites)
  • Cénobotique (forme de vie monastique en communauté)

        Au VI ème siècle et VII ème siècles le monachisme est solidement implanté en Occident. Les monastères y suivent chacun sa règle, mais une seule allait devenir universelle des moines d'Occident "celle de Saint Benoit".

 

5 septembre 2013

Eglise de Fontarède Moncaut 47310

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                           S'il se situe comme une identité au principe divin, l'artiste a fait surgir une figure matière muette pour lui donner une forme et un sens. Animée d'une grâce naïve et d'une simplicité touchante, elle est la représentation du Christ en majesté bénissant de sa main droite, entouré de sa mandorle qui concrétise le rayonnement d'un personnage céleste.  

                           Symbole de la puissance divine, maître des énergies, de sa main bénissante, il se coupe des énergies telluriques en fermant vers le bas l'annulaire et l'auriculaire pour s'ouvrir vers les énergies cosmiques.

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                                      Le portail est un passage obligatoire pour entrer dans l'église, une occasion de se livrer à un enseignement moral. Les images et les formes transmettent leurs messages.

 

 

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