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14 mars 2014

Les couleurs et les habits liturgiques

Habits

 

 

« La différence des couleurs dans les vêtements sacrés a pour but d’exprimer, même avec des moyens externes, la caractéristique particulière des mystères de la foi qui sont célébrés et le sens de la vie chrétienne en marche au cours de l’année liturgique. »

 

 

 

Les cinq couleurs liturgiques : blanc, rouge, vert, violet et noir

  • Blanc : Il   est aux fêtes de Notre Seigneur, de la Sainte Vierge et des Saints qui ne sont pas martyrs et au temps pascal. Il est le symbole de la joie pascale, de la pureté, de la lumière et de la vie.
  • Rouge : Il est pour les fêtes de la Croix, du précieux Sang, des apôtres, des martyrs et pour les fêtes du Saint Esprit. Il est le symbole de l’Amour de Dieu, du don de l’Esprit Saint qui rend capable de témoigner de sa foi même jusqu'à l’effusion du sang.
  • Vert : Il est réservé à tous les dimanches, en dehors du temps où on emploie le blanc (temps pascal) et du temps où on emploie le violet. Le vert symbolise l’espérance du ciel, la reprise d’une vie nouvelle.
  • Violet : Il est la couleur de l’Avent, de la Septuagésime à Pâques, des Quatre temps, des Rogations, des Vigiles. Il est le symbole de la pénitence, l’espérance chrétienne au moment de la souffrance et du deuil.
  • Noir : Il est la couleur de deuil pour le vendredi Saint et pour les messes des morts.
  • Drap d’or : A ces couleurs liturgiques il faut ajouter le drap d’or, qui peut remplacer, dans des circonstances solennelles, le blanc, le rouge et le vert.

Les habits

  • L’Amict : Linge blanc à appliquer autour du cou quand l’aube ne couvre pas complètement l’habit commun du prêtre. A l’origine, il couvrait  la tête, le cou, les épaules. Il symbolise la force contre le démon. La tête pour éviter les pensées dangereuses, le cou pour que la Parole ne soit dite qu’avec respect et dignité, les épaules pour marquer le poids du sacerdoce.
  • L’Aube : Vêtement d’étoffe blanche, long jusqu’au chevilles et couvre complètement l’habit du prêtre. Elle est l’image de la pureté par sa blancheur, elle présage des joies éternelles. Il est nécessaire de posséder de la pureté pour accomplir l’œuvre du Seigneur.
  • La chasuble : Elle était à l’origine un manteau de grandes dimensions, sans manches et avec une petite ouverture dans le haut, pour y passer la tête comme un disque percé, elle fut aussi appelée « Planetta »symbolisant ainsi le cosmos dont le Christ est Roi. Elle est composée de deux pans d’égale longueur, dont l’un est sur la poitrine et l’autre sur le dos. La chasuble comme l’étole symbolise le joug du seigneur que la grâce rend léger. Elle exprime en plus de la fidélité, la charité dont on doit faire preuve, de l’accueil, à ouvrir notre porte aux autres. Celui qui la revêt, revêt le Christ et agit « in personae »
  • La chape : Vêtement en forme d’ample pèlerine, ouverte sur le devant. Elle figure la robe éternelle dont les Saints seront un jour revêtus.
  • Le Cordon d’Aube : C’est le symbole de la chasteté et de la continence, il assure le contrôle du siège des passions charnelles. Celui qui le porte doit avoir de la retenue.
  • L’étole : Ornement en forme de bande, que le prêtre passe autour du cou. Elle est le rappel de la première robe d’innocence perdue par le péché originel. En la portant, le prêtre conjure le Seigneur de lui rendre cette innocence avec celle qui le couvre puisqu’il célèbre la Messe « in personna Christi »Elle se porte toujours pour célébrer une messe, comme l’aube elle représente le pourvoir sacerdotal. Elle est un vêtement d’immortalité.
  • La bannière : Les oriflammes représentent des scènes ou des personnages religieux.
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14 mars 2014

Le tétramorphe église Saint Pierre-és-Liens Goujounac 46250

 

                      Dans l'art chrétien occidental, l'iconographie chrétienne représente fréquemment les Évangélistes sous des  formes figuratives animales, Le Tétramorphe.Du grec tétra, qutare et morphè, forme. 

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                  Le Christ au centre, à la fois juge et roi, il trône en majesté. Placé dans la mandorle identifiant l'état de ressuscité, Le Christ est vêtu d'une longue tunique, il est la représentation bénissant de sa main droite, et de la main gauche tenant le livre du savoir. juste au dessus de la mandorle deux anges ailés.

                  Le tétramorphe: Il réapparaît dans l'Apocalypse de Jean (chapitre IV), dans sa vision du trône de Dieu. Les quatre "Vivants" ont été associés aux évangélistes par les pères de l'église dans les premiers siècles du christianisme.

Mathieu : La sculpture de l'homme est attribuée à Saint Mathieu, il commence son évangile par la généalogie de Jésus, indiquant l'impliquation du Christ dans l'histoire de l'humanité par son incarnation. Symbole de l'incarnation, l'homme.

Marc : il commençe son évangile dans le désert qui à l'époque, était encore hanté par les lions. Le lion est le symbole de la christologie.

Luc : Saint Luc, commence son Évangile dans le temple avec l'annonce de Gabriel à Zacharie puis à Marie. C'est dans le temple que l'on sacrifié les taureaux comme offrande à Dieu. Symbole taureau.

Jean : L'aigle est attribué à l'évangéliste Jean, car le prologue de son évangile, sur le verbe de Dieu, commence avec sa vision pénétrante du mystère, une grande hauteur de vue qui lui provient du Verbe de Dieu lui-même. C'est pour cette raison, Jean l'Evangéliste, sera   appelé Jean le Théologien.

     

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