Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LIEUX D'ENERGIES
Publicité
Pages
Derniers commentaires
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 269 123
13 mars 2019

Corde à treizes noeuds

                     Au Moyen Âge l'architecture d'un édifice religieux ne pouvait être appréhendée que par l'esprit qui fait naître la forme, cette maîtrise de l'art aux proportions harmonieuses reposait sur des notions simples, des figures géométriques. On se servait de mesures établies en rapport avec le corps humain, la ligne, le pouce, la paume, la palme, l'empan, le pied, la coudée ainsi que la toise. La coudée (du latin, cubitus), respectant les proportions et l'harmonie des futurs tracés, le maître d'oeuvre, utilisait la corde à treize noeuds afin d'effectuer les différents traçages pour élaborer les  principes géométriques.

Triangle rectangle

                Corde de chanvre, réalisée sur les proportions de la coudée humaine, basée sur la mesure du coude jusqu'à l'extrémité des doigts de la main. Elle est d'une longueur de douze coudées , donc de douze intervalles identiques marqués par treize noeuds. On peut d'ailleurs comprendre l'origine du verbe multiplier en rapport avec celle-ci quand on le décompose: Multi, plusieurs et plier qui est l'action de donner une forme, mais encore, ne faut-il pas faire le lien avec les douze lunaisons représentions des douze intervalles et celui des treize noeuds pour rappeler les années à treize lunes......! Si la maîtrise de cet art passait par la relation à l'autorité sacerdotale n'oublions pas que chaque forme crée était conduite par l'élan spirituel qui dominait ces outils restreint, règle, pige, compas....etc, et surtout ne pas oublier que l'erreur était la part de dieu disait-on !    

Publicité
Publicité
Publicité