Le Buis
Nom populaire: Le Buis aussi appelé Bois Bénit
Le feuillage toujours vert du buis, symbole de vie éternelle est bénit le jour des Rameaux par le prêtre. Il faut casser les branchettes et non les couper avec un couteau de fer, métal impur. C'est souvent autour des lieux de cultes, de prières, de souvenirs que l'on trouve le buis. Cet arbuste a besoin d'un équilibre harmonieux entre les énergies telluriques et cosmiques pour se développer.
Dans ces lieux, il symbolise la continuité, la libération. Il aide à libérer le corps des mémoires d'épreuves passées, à se libérer des schémas mentaux et se reconnecter avec la sagesse infinie.
Par son bois compact et dur, le buis représente la persévérance et la fermeté. Le maillet des loges maçonniques est en buis. Nos pères fabriquent des chapelets car le grain du bois est aussi fin que celui de l'ivoire et l'on peut y graver finement.
Le Gui
C'est une plante "hémiparasite", c'est à dire qu'elle ne vit pas totalement dépendante de l'arbre hôte, elle soutire eau et sels minéraux mais grâce à sa chlorophille elle synthétise ses propres sucres, protéines qu'elle restitue parfois l'hiver à son hôte. Sur un même pied de gui, les fleurs sont mâles ou femelles.
Symbolique: Le chêne est l'arbre du soleil symbolisant la force, la puissance. Le gui est l'arbre de la lune.De nature féminine, il est en relation avec le divin et particulièrement avec le ciel puisqu'il pousse sur les arbres et n'a pas de contact avec la terre. De nature masculine, il représente la semence du chêne symbole de puissance, de fertilité et d'immortalité.
Méditation: Avec l'écrasement de la perspective de la boule de gui, on croit voir une multitude d'hexagones.........
L'Achilée
Nom populaire: Herbe de Saint Joseph
Celle que l'on trouve partout dans nos campagnes, est devenue une des bases de la pharmacopée populaire. Elle a marqué les confréries des constructeurs de cathédrales, charpentiers, tailleurs de pierre, qui ne sortaient plus sans quelques brins sur eux. Elle est connue depuis l'Antiquité pour son pouvoir cicatrisant. Elle est aussi appelée "herbe aux hirondelles charpentiers, herbe de la Saint Jean". La vieille de la fête, on la suspendait dans des maisons pour éloigner la maladie. Il en existe plusieurs variétés.
Propriétés: Emménagogue, stomachique, cicatrisante
Indications: Cicatrise certaines plaies, lutte contre l'asthénie
Parties utilisées: Sommités fleuries
L'Aigremoine
Nom populaire: Herbe de Saint Guillaume
Elle a rendu bien des services aux hommes, Mise sous la tête d'un dormeur, elle l'empêche de se réveiller. Elle fut utilisée par les inquisiteurs pour débusquer les hérétiques...........Si la plante se fanait quasi instantanément, l'individu était confondu! Elle était aussi le symbole du salut et elle est très souvent représentée à côté de la Vierge Marie
Eglise Saint Gayrand XIII Grateloup 47400
Eglise Grateloup XIII Grateloup 47400
L'église est endommagée, pillée et soumise aux hugenots. Saint Gayrand, est un centre du protestantisme important. En 1660, il y a trois cent cinquante protestant et cinq catholiques.
- 1685 Révocation de l'Edit de Nantes, regain d'activité de l'église
- 1776 La chapelle de l'Epître abrite l'office
- 1792 La paroisse de Saint Gayrand est annexée à Grateloup
- 1843 Deux cent douze catholiques
- 1895 Interdite pour cause de délabrement
- 1945 Le 8 mai, dernier carillon de l'église
Chapelle en ruine source guérisseuse
Saint Avit de Duravel 46700
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Eglise romane du XI siècle disparue, elle a perdu son manteau de pierres, celle qui a été l'expression d'une manifestation de vie, celle qui offrait ses pouvoirs de guérisseuse souffre en silence des assauts de l'espace temps. Interrogée dans son silence elle devrait nous livrer quelques secrets. Cette église était dotée d'une source miraculeuse guérissant les affections des membres des enfants.
Photo 1 et 2: Vestige de la chapelle Saint Avit
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On peut supposer que l'implantation de la chapelle à cet endroit n'était pas un hasard. L'avait-on implantée à cet endroit pour honorer les bienfaits de la source! Nous avons l'habitude de considérer l'eau, celle qui fait partie de notre vie de tous les jours, comme celle qui éteind le feu, et nous avons oublié de penser aux forces mystérieuses qui traversent ces eaux , celles qui alimentent les vouivres. Compte tenue des propriétés spirituelles et magnétique de l'eau, on comprend pourquoi nos ancêtres l'ont souvent sacralisé, chargée des puissances minérales, et possédant des vertus de guérisons.
Photo 5: En haut sur un des chapiteaux à droite en entrant, un enfant se tenant la tête, montre son état de douleur, dont les jambes paraissent en souffrances et à gauche, un enfant se mettant la main devant la bouche et de l'autre main montre ses jambes qui se sont retournées. Il montre avec étonnement sa guérison!
Implantation de la chapelle de Avit Duravel selon la liturgie du XII siècle
La figure 15: Elle représente le sous-sol acquifère (eau) et les réseaux géomagnétiques (champ électrique). En voici la légende:
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Bleu veine d'eau
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Violet cheminée cosmotellurique
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Jaune réseau solaire
Chapelle Sainte Foy de Jérusalem Pont-du-Casse 47480
1 Chapelle Sainte-Foy-de-Jérualem XII siècle
Osez pousser sa porte, c'est déjà vouloir aller à la rencontre de Dieu et l'homme dans les sacrements et l'Eucharistie, mais c'est aussi s'aventurer dans une page d'histoire lointaine, de celle qui est l'unique vestige d'une commanderie templière qui s'élevait non loin de celle-ci.
Chapelle du XII siècle, elle garde avec elle les règles des bâtisseurs de l'époque, qui utilisaient un savoir unique, celui de maitriser les énergies naturelles et celui du symbolisme. A l'extérieur de l'abside, un fragment de corniche, usé par le temps, mais combien de personnes étranges, combien d'animaux fantastiques et surtout que voulait nous livrer cet ensemble de modillons disparus à jamais qui était la représentation du livre de pierre!
Saint Patron: Sainte-Foy, le 6 ctobre
Pendant l'occupation romaine, les persécutions contre les chrétiens sont particuliérement importantes à la fin du 3 ème siècles. A Agen, c'est à cette période que naît Foy (fides) qui appartenait à une très riche famille gallo-romaine. Elle avait été instruite des vérités de le foi par sa nourrice qui lui inspire l'amour de Jésus Christ. Elle reçoit la baptême puis mêne une vie exemplaire aidant les plus pauvres. La légende veut que ce soit son père qui la dénonça à Dacien, proconsul romain, qui la fit paraître à son tribunal puis décapiter à l'âge de 13 ans.
Le corps de Sainte-Foy, fut enseveli à Agen dans la petite église du Martou, puis au XI siècle ses reliques furent transférées à Conques où les miracles se multiplièrent. Agen conserve une partie des ossements de la sainte, toujours vénérée par les fidéles.
Implantation de la chapelle Sainte Foy-de-Jérusalem selon la liturgie du XI siècle
2 Plan Sainte Foy-de-Jérusalem
La figure 2: Elle représente le sous-sol aquifère (eau) et les réseaux géomagnétiques (champs magnétiques) en voici la légende:
- Bleu veine d'eau
- Rouge cheminée cosmo-tellurique
- Vert réseau Hartmann
- Maron réseau Curry
- Jaune réseau sacré
- Noir cavité
3 Plan cadastral napoléonien
Les actes les plus anciens concernant la commanderie de Sainte-Foy-de-Jérusalem datent de 1313. Or, le transfert des biens des Templiers aux Hospitaliers ne s'est effectué qu'en 1318 et il paraît donc certain qu'elle avait toujours appartenue à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Plusieurs religieux et bon nombre de laïcs y vivaient. Cette commanderie avait de nombreuses possessions qui s'étendaient sur plusieurs paroisses, Sainte foy, Artigues, Cambes, Sainte-Gemme.
Le château-fort eu un rôle important pendant les guerres contre les Anglais qui s'y réfugièrent en 1317 et y installèrent une garnison. Peu éloigné de celui de Bajamont, passé dans le camp des Anglais, ils formaient une protection aux approches de la ville d'Agen. Mais en 1327, les Anglais ne conservèrent avec peine que quelques commanderies, dont celle de Sainte-Foy-de-Jérusalem et le précepteur de Sauvagnas obtint du lieutenant du roi de France en Gascogne de reprendre la place des mains des ennemis. Le commandeur de Sauvagnas, autorisa alors les chevaliers de Saint-Jean à reprendre possession de Sainte-Foy, à la fortifier et à la peupler de nouveau, à condition de rester désormais sous l'autorité du roi de France. C'est en 1347 que le sénéchal d'Agen s'empara du château de Sainte-Foy et c'est vers cette date que la maison des Hospitaliers fut détruite.
Comme les grandes commanderies, celle de Sainte-Foy-de-Jérusalem était prospère. En 1529, on y dénombrait au moins cinquante quatre familles de tenanciers sur son territoire, dont dix neuf à Sainte-Foy; vingt et un à Saint-Arnaud et sept à Serres. Outre les cultures habituelles de plaine, les côteaux environnants de Sainte-Foy-de-Jérusalem étaient plantés de vigne qui demandait une nombreuse main d'oeuvre. Elle était si réputée que le commandeur du Temple-de-Breuil fit venir des plants de Bajamont et de Sainte-Gemme pour ses terres. (sources: Burias Jean, Sieuzac Monique)
Nota Bene : Pourquoi des sépultures datées de 1965 à 1968 dans ce petit cimetière ?
Ce sont des sépultures de patients du centre hospitalier de La Candélie ouvert en 1965 situé sur la commune de Pont du Casse. Cet établissement de soins était dénommé à son ouverture "Centre psychothérapique de La Candélie". "La Candélie" est le nom du lieu-dit et de la propriété - il existe toujours le château dans l'enceinte de l'établissement - sur cette commune de Pont du Casse). Les patients venaient de l'établissement annexe de l'hôpital St Jacques d'Agen, dénommé "Pulet" (aujourd'hui "EHPAD de Pompeyrie (dépendant du centre hospitalier d'Agen avec ses 3 sites "Monbran, Pompeyrie et St Esprit). Les patients décédés n'ayant pas de famille ou "délaissés" par leur famille devait être inhumés dans le cimetière de la commune (obligation prévue par la réglementation), ce fut dans un premier temps ce petit cimetière de "Ste Foi de Jérusalem". Ce cimetière saturé, les inhumations se font, aujourd'hui de façon exceptionnelle dans le cimetière situé près de l'église de "Merrens" (près du bourg de Pont du Casse). Le nombre de lits en 1965 était de 840 intra muros, aujourd'hui, en fonction de la prévention, de l'évolution des prises en charge, de la diversité des structures réparties dans tout le département, le nombre de lits intra muros n'est que de 200 environ. Par ailleurs le centre hospitalier de La Candélie, comme tout centre hospitalier, prend en charge les patients pour des hospitalisations intra muros de courte durée. Les familles sont partie prenante dans les soins. La plupart des patients du centre hospitalier de La Candélie sont traités en Hospitalisation Libre (HL). ( Informations données par Mr Lalaurie Michel )