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14 décembre 2013

L'Hellébore

hellebore                    Au Moyen Âge, l'hellébore resta longtemps la plante des fous mais aussi des empoisonneurs. Toxique, elle porte de nombreux surnoms avertissant de son danger, tels que l'herbe aux fous, pied de griffon ou rose de serpent. Elle fut utilisée très couramment par les empoisonneurs jusqu'au XVIII siècle. Puis, d'une plante de mort, elle devint une fleur  sacrée, en prenant place dans la crèche. Elle prit le surnom de rose de noël, en hommage à la Vierge, seule rose fleurissante au coeur de l'hiver dans l'hostilité.

                    La Bible nous dit que la nuit où Jésus vint au monde, Madelon, une jeune bergère gardant son troupeau, vit passer la caravane des Rois Mages. Elle pleura alors, n'ayant rien à offrir au nouveau-né. Ému, un ange transforma ses larmes en une fleur blanche semblable à une rose "l'hellébore. Cette belle tradition fut néanmoins gâtée à la fin du Moyen Âge, avec la montée de la chasse aux sorcières. L'hellébore devint une plante sulfureuse et magique, utilisée pour appeler le démon. La légende dit qu'elle  fleurissait  sur les tables des sorcières.  

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15 décembre 2013

Le Houx

Houx

                Accrocher du houx dans son habitat lors des fêtes de fin d'année porte bonheur. Mais, dans cette tradition, fort jolie au demeurant, est en fait très lourde de sens pour le Moyen Âge. On prit l'habitude de décorer sa maison avec du houx à l'approche de Noël dès le IV siècle. Il s'agissait de faire vivre le souvenir de la Sainte Famille, et de la crucifixion.

                 Le houx , dans la mentalité médiévale, était tout d'abord lié à la naissance de Jésus. Tandis que le roi Hérode massacrait tous les nouveau-nés juifs, dans l'espoir de mettre à mort Jésus, la Bible nous dit que Marie et Joseph fuirent vers l'Egypte. Protégés durant leur périple par des lions, ce fût le frêle houx qui les sauva, alors qu'une troupe de soldats était sur le point de les trouver. Le buisson de houx étendit ses branches pour les dissimuler à la vue de leur ennemis. Marie bénit le houx, souhaitant qu'il reste toujours vert. Il devint un symbole d'immortalité lié à la mort du Christ........  

1 janvier 2014

l' Hysope ou Herbe sacrée des Hébreux

 

hysope officinale 

L'Hysope 

 

                           Elle doit son nom aux Hébreux – ils l’appelaient  Ezôb  (sacrée ). Elle entre dans l’eau de purification telle que l’Eternel en a dicté la recette à Moïse (Nombres ), elle fait partie du rituel de purification, pour l’aspersion on attachait 3 rameaux d’hysope à un bâton de cèdre ou de genévrier avec un fil écarlate de façon à former un petit balai ou aspersoir que l’on nommait l’hysope. C’est à l’hysope que les soldats fixèrent l’éponge imbibée de vinaigre qu’ils tendirent à Jésus mourant ( Evangile selon St Luc ). Le Roi Salomon dit «  Lave moi avec l’hysope et je serai net. », il employait les parties vertes de cette plante pour se purifier contre la lèpre.

                           La plante dégage une odeur aromatique rappelant, en un peu plus camphré, celle de la sariette et du romarin. Elle appartient à la même famille que l’origan et la marjolaine. Elle fut très employée au Moyen-Age, ses feuilles hachées comme le persil et le cerfeuil apportaient leur saveur piquante aux soupes, rôts et farces. Comme Hippocrate,  Hildegarde de Bingen qui ajoutait de la réglisse et de la cannelle, la prescrivait en tisane  pour désengorger  le foie et les poumons, soigner la pleurésie et la bronchite.

  Sources :  « Nos grand-mères savaient »  La vérité sur les plantes et la vie naturelle  Jean Palaiseul, Les plantes de la Bible et leur Symbolique  Christophe Bourreux

 

 

16 avril 2012

Guimauve

Guimauve

                    Son étymologie grecque "althaianô" qui signifie guérir annonce ses vertus médicinales, similaires à celles de la mauve. Dès l'Antiquité, elle était réputée pour chasser le venin. Autrefois, ses racines, une fois nettoyées, étaient utilisaient pour aider les bébés à faire leurs dents. 

Propriétés: Adoucissante, émolliente

Indications: Calme les ampoules, lutte contre les bronchites, facilite la digestion.

19 avril 2015

Le Tulsi ou basilic sacré ...

Basilic sacré

basilic

 

Le nom botanique : Ocimum Sanctum, Ocimum Ternuiflorum

Sa famille botanique : Lamiacée

Origine : Inde

                                         L’homme ne peut se nourrir exclusivement de produits d’origine animale donc les plantes ont toujours fait partie de son alimentation. Hippocrate, grand médecin de l’Antiquité, disait déjà 2500 ans avant Jésus-Christ « Que ton aliment soit ton remède. »

                    La médecine par les plantes se développa aux fils des siècles et des civilisations. Les plus anciennes traces écrites remontent à la Chine, à l’Inde, à la Mésopotamie et à l'Egypte. La médecine Ayurvédique de l’Inde, vieille de plusieurs millénaires, a répertorié quelques 3000 plantes dont plus du tiers sont couramment utilisées. Les principes reposent sur les 5 éléments ( air, terre, eau, feu, éther) et sur les 3 forces dynamiques ou « dosha » ( votta,pitta,kapla) qu’il faut rééquilibrer pour combattre la maladie.

                     Le basilic Tulsi est une variété de basilic, sacrée en Inde et honorée  en médecine ayurvédique. Consacré à Vishnu (chakra sacré siège de la procréation) et Krishna , le basilic Tulsi renforce la foi, la capacité de s’enthousiasmer, la compassion et la clarté spirituelle. Il doit son nom Tulsi en français « incomparable » en référence à l’amante de Krishna transformée en plante.

                     Symbole de protection, il est coutume en Inde, d’apposer sur le torse d’un défunt une feuille de basilic sacré afin de l’aider à trouver le chemin de la paix éternelle.

                      Une infusion de feuilles fraiches de basilic sacré prise tous les matins calme, tout en donnant une certaine énergie physique. Le Tulsi est classé plante « adaptogène » c'est-à-dire qu’elle augmente la  capacité de l’organisme à s’adapter au stress. Elle ramène l’individu à la santé quelle que soit ses problèmes. Elle favorise la reconstruction de la personne épuisée physiquement et moralement et la nourrit. Une consommation journalière de Tulsi équilibre les chakras ; rééquilibre les excès d’énergies mentale créant un stress physique et diminue le trop plein d’idée avec recentrage dans le présent et dans la partie intuitive (ventrale) chakra racine. Elle est utilisée aussi pour améliorer la circulation cérébrale et la mémoire.                  

 

Mes sources :

  • Petit Larousse des Plantes qui guérissent
  • Le-jardin-des-medicinales.com
  • Althéaprovence.com
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27 janvier 2019

Eglise Saint Martin Besse 24550

Besse

 La légende des séraphins                         

En 740 avant Jésus Christ, les séraphins sont décrits par le prophète Isaïe. Le prophète est en prière dans le Saint des Saints du Temple de Jérusalem et il a une vision Dieu, de Dieu dans sa gloire. Dieu n'est pas seul, il est accompagné d'anges, de séraphins. Ces séraphins se déplacent au-dessus de la vision du Seigneur. Isaïe décrit ces séraphins avec six ailes, deux ailes pour voler, deux ailes pour se voiler la face et deux ailes pour se couvrir les pieds. Ces séraphins chantent d'une voix forte le trois fois saint, le trisagion. Voici comment Isaïe décrit la vision des séraphins : "L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui; ils avaient chacun six ailes; deux dont ils se couvraient la face, deux dont ils se couvraient les pieds, et deux dont ils se servaient pour voler. Ils criaient l'un à l'autre, et disaient : Saint, saint, saint est le Seigneur des armées ! toute la terre est pleine de sa gloire ! Les portes furent ébranlées dans leurs fondements par la voix qui retentissait, et la maison se remplit de fumée. Alors je dis: Malheur à moi ! je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur des armées. Mais l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit : Ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié" (Isaïe, chapitre 6). On peut voir sur la photo numèro deux un séraphin tenant dans sa main une pince au bout duquel une braise purifie les lèvres d'Isaïe.

  

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              La légende de Saint Eustache

           Selon le récit originel de sa vie et de sa Passion (un texte grec [BHG 641] d'où dérivent toutes les versions connues de la légende), Eustathe, qui portait initialement le nom de Placidas, était un excellent général (στρατηλάτης), païen de religion mais très humain et charitable, qui vivait à l'époque de l'empereur Trajan. S'étant converti au christianisme à la suite d'un miracle survenu pendant une partie de chasse (entre les bois du cerf qu'il poursuivait une croix apparut tandis que la voix divine l'interpelait), Placidas se fit baptiser avec sa femme et ses deux enfants : il prit alors le nom d'Eustathios/Eustathe (qui signifie « bien équilibré », « constant »), son épouse Tatiana celui de Théopisté (« celle qui a foi en Dieu ») et leurs fils furent appelés Agapios (« celui qui est plein de charité ») et Théopistos (« celui qui a foi en Dieu »). Des malheurs annoncés par la voix divine s'abattirent bientôt sur lui pour le mettre à l'épreuve : il perd ses terres, ses troupeaux, sa fortune. Pour cacher sa misère, la famille décide de se retirer en Égypte. Comme Eustathe ne peut payer le prix de la traversée, le capitaine du bateau se dédommage en gardant pour lui la belle Théopisté. Menacé de mort, Eustathe s'enfuit à la nage avec ses deux fils. Mais bientôt ceux-ci, au moment de traverser un fleuve, sont brusquement ravis, l'un par un lion, l'autre par un loup. Eustathe les croit morts mais ils ont été sauvés l'un par des bergers, l'autre par des laboureurs qui les élèvent dans le même village sans que personne (pas même les intéressés) soupçonne qu'ils sont frères. Le temps passe. Le péril barbare rappelle Placidas au souvenir de Trajan. L'empereur fait rechercher partout l'exilé volontaire, le tire de sa retraite, lui rend son grade et lui confie la défense du pays. Eustathe enrôle alors de nouveaux soldats, parmi lesquels deux jeunes gens qu'il prend en amitié et dont il fait ses commensaux. Après une brillante victoire sur les Barbares, le général et ses deux aides de camp font halte près d'une maison habitée par une pauvre femme qui cultive un petit jardin. Les deux aides de camp, qui ne sont autres qu'Agapios et Théopistos, se reconnaissent alors les premiers au moment où ils se racontent leur vie. Témoin muet de ces retrouvailles, la jardinière (en réalité Théopisté, que le capitaine, mort subitement, n'a pas eu le temps de déshonorer et qui s'est échappée) reconnaît bientôt son mari dans le général. Toute la famille (père, mère et fils) se retrouve alors en une scène émouvante, typique de l'anagnorisis hagiographique. Mais la réhabilitation mondaine de Placidas-Eustathe ne dure guère. À Trajan succède Hadrien. Le nouvel empereur, voyant que le héros et les siens refusent de sacrifier aux idoles, les fait jeter en pâture à un lion féroce, lequel se couche à leurs pieds. Hadrien ordonne alors de les ébouillanter dans un taureau d'airain chauffé à blanc : plus résolus et unis que jamais, Eustathe, son épouse et ses deux fils conquièrent ainsi la palme du martyre. Les corps sont enlevés secrètement par les Chrétiens et déposés avec vénération « dans un lieu très célèbre ». Saint Eustache (c'est le nom sous lequel l'Occident médiéval le connaît) est fêté, à Rome comme chez les Grecs, le 20 septembre[1], mais son nom a été supprimé du calendrier romain général lors de la réforme de 1969.

 

 IMG_3236 Saint Michel

Michel est cité dans la bible, dans le livre de Daniel comme le premier des princes et gardiens d'Israël. Dans le nouveau testament, il est défini comme archange dans l'Epître de Saint Jude, alors que dans l'Apocalypse, il est l'ange qui conduit d'autres anges dans le combat contre le dragon représentant le démon, et il le vainc. Il est représenté avec des ailes, en armure portant l'épée ou la lance avec laquelle il vainquit le démon, représenté sous forme de dragon.

 

 

 

 

 

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15 janvier 2019

Le Coq d'Eglise ou " cochet "

 Qui n'a pas rencontré , perché au sommet du clocher de l'église en guise de girouette parfois, un coq. Le clocher est un symbole ascensionnel, il nous indique l'élévation de notre âme, de notre spiritualité . Le coq au sommet est là pour nous protéger, il guette, il nous indique les heures de la nuit par son chant et annonce l'approche du jour .Il rappelle aussi le reniement de Saint-Pierre selon la prédication de Jésus " Avant que le coq ne chante deux fois, tu m'auras rénié trois fois "  (sans doute à minuit et trois heures du matin ), il est donc un attribut de Saint Pierre comme les clefs.

girouette

il est associé à la Résurrection du Christ, à la vigilance chrétienne et au prédicateur . Saint-Pierre était un prédicateur " Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirais mon église ". le coq réveille les croyants et les invite à la prière ...Dans les monastères, autrefois, il ne se célèbrait que deux offices le "Gallinicum " ( heure du coq ) au petit matin et le "Lucernarium " ( heure de la lampe) au soir.  Jadis, les compagnons bâtisseurs sacrifiaient des coqs  pour exorciser leurs constructions. Sa couleur avait une grande importancce car elle correspondait à l'un des trois chants que le gallinacé fait résonner dans la nuit avant l'aube... 

  • le premier coq était de couleur noire car son chant retentit dans la nuit profonde et noire 
  • le deuxième coq doit être rouge, de couleur écarlate, il représente l'aurore, le combat des ténèbres et de la lumière
  • le troisième coq est blanc, signifiant la victoire de la lumière sur les ténèbres. 

C'est le plus jeune apprenti compagnon qui grimpe au sommet du clocher pour placer le "cochet ", girouette en forme de coq, une sorte de rite initiatique pour le jeune apprenti.

Le coq est aussi un animal fabuleux et de légende, il a donné naissance aux chimères et autres monstres à l'aspect composite, comme le Basilic, animal fabuleux rencontré sur des chapiteaux d'églises romanes ( voir album photo  abbayes de la Sauve Majeure 33 ) ayant l'apparence d'un coq à queue de serpent ou de dragon et  aux ailes de coq. Pour le voir naître, il faut qu'un coq âgé de sept ans ponde un oeuf, le dépose dans un tas de fumier et le fasse couver par un crapaud. La bête qui en sort mi-coq, mi-reptile est redoutable: son regard ou son souffle suffit à tuer quiconque l'approche ou croise son regard . Seule astuce pour le vaincre, lui présenter un miroir et son image en reflet le terrasse. 

Le Cocatrix, autre animal fabuleux qui possèderait une tête de coq, des ailes de chauves-souris et un corps de serpent .

L'Hippolectryon de l'Antiquité Grecque, possède l'avant d'un cheval et l'arrière du coq. 

  

12 septembre 2013

Règle selon Saint Benoit

Régle Saint Benoit

Selon la régle de Saint Benoit:

Né au 3 éme siècle dans les déserts d'orient, dans les pas d'Antoine l'ermite et des abbés Pachôme et Basile, il multiplie ses adeptes.

Aux orignes du Monachisme (état de moine, institution monastique)

  • En 270 Antoine, l'un des tout premiers ermites chrétiens se retire dans le désert de Pispir, à l'est du Nil.
  • En 320, l'égyptien Pachôme
  • En 358, le Cappadocien Basile
  • En 358, ils instaurent les premiers monastères de moines cénobites (moine qui vit en communauté)   

En occident, l'idéal monastique séduit en premier lieu les évêques tels que :

  • Martin de tours (vers 316-397)
  • Augustin d'Hippone (vers 354-410)
  • Saint Victor de Marseille (vers 415)

Dans sa première expression chrétienne, le monachisme est cette forme de vie religieuse, adoptée par les croyants appelés anachorètes ou ermites.

  • Ils se retirent dans la solitude
  • Ils refusent toutes richesses
  • Ils refusent la vie des plaisirs
  • Ils se réfugient dans la prière

Le mouvement monastique a pris une grande ampleur:

  • Engypte, en Thébaïde et dans le désert de Scété.
  • Syrie
  • Palestine
  • Asie Mineur

        La vie parfaite d'Antoine lui a conféré des charismes, attirant auprès de lui, et malgré son désir de solitude, des disciples. Son admirateur, et ami l'évêque d'Alexandrie Athanase, fait connaitre au monde occidentale l'existence du "Père des moines" Athanase compose la bibliographie d'Antoine, traduit en latin vers 370, ce premier traité de spirualité monastique qui se diffuse dans l'ensemble de l'empire romain, ces brèves sentences ou anecdotes ont données les premières règles de ceux que l'église appellera les "Péres du désert".

L'ascétisme (personne qui s'impose une vie rude) des premiers ermites orientaux pouvait prendre des formes spectaculaire:

  • Les brouteurs ne se nourissaient que d'herbe et de racines
  • Les stationnaires restaient immobiles au milieu des foules
  • Les dentrites vivaient sur les arbres
  • Les stylites, tels des statues au sommet des colonnes

D'orient où il est né, le monachisme se répand rapidement en Occident sous deux formes

  • Erémitique (mode de vie relatif aux ermites)
  • Cénobotique (forme de vie monastique en communauté)

        Au VI ème siècle et VII ème siècles le monachisme est solidement implanté en Occident. Les monastères y suivent chacun sa règle, mais une seule allait devenir universelle des moines d'Occident "celle de Saint Benoit".

 

24 juillet 2012

Arbre sacré cèdre Laroque Timbaut 47340 route des Cédres

 

 Le géant du lieu

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                                           Cèdre Laroque Timbaut route des cèdres

               Il posséde un système racinaire puissant, semblable à de gigantesques griffes qui étreignent le sol pour en extraire les éléments minéraux, afin qu'il se déploit sous sa propre forme. Il est le représentant de la force tranquille, ses branches longues tendent à se disposer vers le haut, celà lui donne un air élancé avec un port majestueux.   

 

 

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                                                                  Cédre Laroque Timbaut

Mythes et traditions: Chez les Egyptiens, l'essence des cèdres et sa résine entraient dans les préparations servant à embaumer les momies pour les protéger des insectes et des parasites.            

                 Parcourez le du regard depuis sa base jusqu'au sommet, ne forcez pas votre regard, laissez vous dominer par des images floues pour fuir votre objectivité pour vous laisser questionner par l'arbre lui même. Il est aussi un arbre de paix, il éveillera votre spiritualité pour vous laisser traverser par ses énergies.

Dossier technique cèdre Laroque Timbaut

Age............................................................................................................

Diamètre frondaison..................................................................................29.70 m

Surface frondaison..................................................................................692.44 m

Circonfèrence tronc.....................................................................................6.80 m

Hauteur......................................................................................................25,00 m

 

19 mars 2013

Notre Dame du Bourg, Sainte Colombe en Bruilhois 47310

 

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                     La sculpture, l'orientation,, le dessin, chaque éléments a sa fonction à la foie physique, ornementale et liturgique. Chacun d'eux concourt, à faire de tout l'édifice un symbole, c'est à dire un pont entre les réalités visibles et invisibles. La lecture de ces chapiteaux correspondent à des aspirations personnelles.

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2 janvier 2019

Gnomon

Gnomon

                 Plusieurs milliers d'années avant notre ère l'homme avait compris le rythme solaire, celui des saisons, des années, ainsi que l'alternance des jours et des nuits. Les premières orientations des constructions architecturales aussi simples qu'elles soient, menhirs, dolmens, chapelles, églises reposent sur les mêmes considérations, l'ombre du soleil ou de la lune à un instant donné du lieu.   C'est ainsi, que de tous temps, l'homme a toujours voulu mesurer le temps, la mort est associée aux ténèbres et la vie à la lumière.

                 Gnomon               

                          Le gnomon est l'un des premiers instruments scientifiques de l'histoire de l'humanité qui cumule les fonctions, celui du temps, mais aussi qui a la faculté de déterminer les grandes périodes de l'année solaire. Il suffit de mesurer au cours de l'année la longueur de l'ombre lorsque le soleil est au méridien.

  • Quand l'ombre est minimale, c'est le solstice d'été
  • Quand l'ombre est maximale, c'est le solstice d'hivers

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           Les constructions des édifices sacrés se faisaient selon les principes d'orientations.En fonction de la position du soleil, heure après heure, jour après jour, saison après saison, l'ombre portée par le bâton varie en intensité et en longueur en fonction du soleil.

  • Ils plantaient un mât, qui symbolisait l'axe vertical
  • A partir du bâton qui était le centre ils traçaient un cercle
  • Au lever et au coucher du soleil, le mât projette une ombre qui coupe le cercle en deux points. Ces deux points déterminent un axe orienté Est/Ouest 
  • Lorsque le soleil est à son zénith, l'ombre du mât dessine un deuxième axe sur le sol, orienté Nord/Sud 
13 mars 2019

Corde à treizes noeuds

                     Au Moyen Âge l'architecture d'un édifice religieux ne pouvait être appréhendée que par l'esprit qui fait naître la forme, cette maîtrise de l'art aux proportions harmonieuses reposait sur des notions simples, des figures géométriques. On se servait de mesures établies en rapport avec le corps humain, la ligne, le pouce, la paume, la palme, l'empan, le pied, la coudée ainsi que la toise. La coudée (du latin, cubitus), respectant les proportions et l'harmonie des futurs tracés, le maître d'oeuvre, utilisait la corde à treize noeuds afin d'effectuer les différents traçages pour élaborer les  principes géométriques.

Triangle rectangle

                Corde de chanvre, réalisée sur les proportions de la coudée humaine, basée sur la mesure du coude jusqu'à l'extrémité des doigts de la main. Elle est d'une longueur de douze coudées , donc de douze intervalles identiques marqués par treize noeuds. On peut d'ailleurs comprendre l'origine du verbe multiplier en rapport avec celle-ci quand on le décompose: Multi, plusieurs et plier qui est l'action de donner une forme, mais encore, ne faut-il pas faire le lien avec les douze lunaisons représentions des douze intervalles et celui des treize noeuds pour rappeler les années à treize lunes......! Si la maîtrise de cet art passait par la relation à l'autorité sacerdotale n'oublions pas que chaque forme crée était conduite par l'élan spirituel qui dominait ces outils restreint, règle, pige, compas....etc, et surtout ne pas oublier que l'erreur était la part de dieu disait-on !    

16 avril 2013

Mélisse

                 

Melisse

 

                   Son nom est latin et grec signifiant "feuilles à abeilles" rappellent combien ses fleurs sont appréciées de ces insectes. Son parfum de citron lui vaut sont nom de citronnelle, utilisée aujourd'hui contre les moustiques et les mites. Au Moyen Âge, mélisse et menthe étaient utilisées comme contrepoison. L'eau de mélisse des Carmes, célébre depuis le 17 ème siècle, était fort réputée pour soigner divers maux.

Propriétés: Antispasmodique, stimulante.

Indications: Lutte contre les troubles nerveux, les migraines, facilite la digestion.

Parties utilisées: Feuilles et sommités fleuries.

16 avril 2013

Mauve

 

Mauve

                  Aujourd'hui considérée comme une mauvaise herbe, la mauve était pourtant consommée dès l'Antiquité, par exemple en salade et avait la réputation de chasser le venin. Au Moyen Âge, son usage fut réduit pour la soupe.  Recherchez pour ses qualités adoucissantes et désinfectantes, des pratiques l'associaient aussi à la sexualité et à la conception.

Propriétés: Émolliente, calmante, laxative.

Indications: Bronchites, laryngites, régule le système digestif.

Parties utilisées: Racines, feuilles de fleurs.

16 avril 2013

Bardane

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                    La bardane ou glouteron est aussi appelée, herbe aux teigneux, du nom de la maladie du cuir chevelu. Citée dans la liste des plantes du Capitulaire De Villis, elle était appréciée tant pour sa valeur médicinale que culinaire. Considérée comme un légume sauvage, sa racine peut aussi se consommer. Ses petits fruits à crochets s'attachent aux vêtements et sont connus de tous. Elle est désormée souvent traitée comme une mauvaise herbe.

Propriétés: Diurétique, dépuratif

Indications: Gonflements articulaires arthrite aiguë, piqûres d'insectes, morsures de vipères.

18 avril 2013

Bourrache

Bourrache

                  Répandue dans les jardins médiévaux, ses fleurs bleues en étoile caractéristiques et ses feuilles velues étaient utilisées en cuisine et en médecine. La bourrache bonifie le sang. Il faut en donner à ceux qui relèvent de maladie, et à ceux qui souffrent d'humeur mélancolique. Leur en faire manger avec de la viande. Au Moyen Âge, se soigner et se nourrir sont étroitement mêlés.

Propriétés: Adoucissante, diurétique, sudorifique, dépurative

Indications:  Affestions fébriles dues aux refroidissements, dans les maladies de peau, les rhumatismes et certaines affections des voies urinaires . Vous pouvez aussi essayer au printemps le " Jus d'herbes dépuratif " (feuilles fraîches écrasées avec celles du cresson et de pissenlit ) préparation que vendaient les apothicaires et herboristes.

18 avril 2013

Bleuet

Bleuet

                    Le bleuet, au feuillage gris-vert, tire son nom de la couleur bleue de ses fleurs. Au Moyen Âge, à partir de la fin du 12 ème siècle, cette couleur est souvent associée à Marie. Le bleuet est réputé pour le soin des yeux clairs, d'où son surnom de casse-lunettes. Autrefois, il n'était pas aimé des moissonneurs car il dés-affûtait les faux.

Propriétés: Astringente, anti-inflammatoire, dépurative et diurétique.

Indications: Conjonctivite,irritation de la paupière, bain de bouche: gingivite, aphtes, les fleurs séchées en infusion : la goutte, les rhumatismes, les graines melangées avec du miel sont purgatives : la jaunisse.

2 janvier 2014

Noël, Nuit de la Lumière ...

      Il me revient en mémoire un poème de Rudyard Kipling «  SI… » en ce temps de  Noël où les jours sont plus courts, où nous pouvons méditer, où nous préparons déjà cette fête, fête des enfants et aussi des grands, il est si doux et agréable de croire, de rêver, de garder nos yeux d’enfant … 

 

Villeneuve Sur Lot Chapelle bout du pont

      Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie,

      Et sans dire un mot te mettre à rebâtir,

      Ou perdre d’un seul coup le gain de cent parties,

      Sans un geste et sans un soupir.

      Si tu peux être amant sans être fou d'amour,

      Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,

      Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,

      Pourtant lutter et te défendre.

      Si tu peux supporter d’entendre tes paroles,

      Travesties par des gueux pour exciter des sots,  

      Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles

      Sans mentir toi-même d’un seul mot.

      Si tu peux rester digne en étant populaire,

     Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,

     Et si tu peux aimer tous tes amis en frère;

     Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi.

     Si tu sais méditer, observer et connaître,

     Sans jamais devenir sceptique ou destructeur.

     Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître,

     Penser sans n’être qu’un penseur.

     Si tu peux être dur sans jamais être en rage,

     Si tu peux être brave et jamais imprudent.  

     Si tu sais être bon, si tu sais être sage,

     Sans être moral ni pédant .

     Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite

     Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,

     Si tu peux conserver ton courage et ta tête,

     Quand tous les autres les perdront,

     Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire seront à tout jamais tes esclaves soumis,

     Et ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,

                                                    Tu seras un homme, mon fils

 

Villeneuve Sur Lot Chapelle bout du pont

 

 

11 avril 2018

Jardin clos

                    Ce n'est qu'avec la règle de Saint Benoit, qu'apparaîtront les mots "Ora et Labora", prie et travaille, et c'est ainsi qu'à la fin du VI eme siècle, les jardins des monastères seront créés. Les jardins de monastères avaient plusieurs fonctions:

  • L'Hortus, le jardin potager
  • L'Herbularius, le jardin des simples, plantes médicinales
  • Le Viridarium, le verger
  • Le Bouquetier, le jardin des fleurs

Jardin clos, jardin du cloître:

      Sans titre

 

        D'inspiration monastique, ces jardins étaient conçus dans leur forme, possédant un espace bien défini et ordonné. Discret et secret, aux lignes épurées, ils étaient le miroir d'un microcosme pour que l'âme monastique puisse se retirer dans la méditation afin d'échapper aux souillures du monde extérieur.

 

        Le premier référent pour la création d'un jardin est l'eau, élément central du jardin autour duquel, des tracés vont associer des figures géométriques, droites, rectangles, carrés, cercles, toutes ces formes composées animent l'ensemble du jardin et constituent les éléments de base au recueillement spirituel L'eau: la pureté, le cercle: le monde céleste, la création, le carré: le monde matériel, le monde terrestre. 

Jardin Cathédrale St Etienne de Cahors Jardin église Notre Dame de Marmande   

Le plan qui combine le carré, est découpé par des allées perpendiculaires entre elles laissent apparaître la croix

 Jardin Clos

  

 

 

 

 

  

19 février 2015

Arbre remarquable chêne Les Huguets Villeneuve Sur Lot 47300

                     Le blanc est de saison, le gel recouvre la prairie d'un beau manteau blanc. La nature se peind sous nos yeux, une lumiere rasante, libre d'obstacle dévoile une forme mystérieuse qui confère à ce chêne un intérêt tout particulier durant les mois d'hiver.

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                    On se laisse bercer par le spectacle, il se livre nu, à la froidure hivernale. Cette force du passé nous livre sa beauté, sa taille, son âge qui en font un symbole empreint de mystère. Il est l'arbre majeur de la Bible, Dieu apparut à Abraham au " chêne de Mambré".

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              Cette Icône puise et développe ses forces à travers les énergies telluriques et cosmiques, terrestre par ses racines,célestes par sa frondaison, mystérieusement fait d'eau et capable de feu, il unit la terre et le ciel.

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                 Sous sa frondaison,aux heures chaudes de l'été, bien des hommes lui ont confiés leurs humeurs passagères. Le  constant revouvellement des saisons qui passent sur lui sans apparemment l'affecter, au contraire le renforcer, en fait un symbole de la force de vie triomphant de la mort.

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24 décembre 2016

Disques de consécration de L'abbaye La Sauve-Majeur

                     Symbole de l'église de Dieu, ces disques de pierres sont enchâssés dans les murs et sont la signature de la date de consécration 1231. Ils représentent les apôtres pour se qu'il en reste, Saint Pierre   tenant dans sa main gauche une église et foulant de ses pieds son bourreau. A sa droite Saint Jude et Saint Mathieu.

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17 janvier 2019

La Cloche...Temporelle, Spirituelle, Spatiale

 

Toutes les chapelles ou églises que nous avons rencontrées lors de nos périgrinations par monts et par vaux possédaient une ou plusieurs cloches suspendues à leur clocher .

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TEMPORELLE : 

La cloche rythme la vie des hommes, elle le situe dans le temps à l'époque où ils travaillaient dans les champs aux alentours, elles retentissaient 3 fois par jour matin 6h00, midi, et soir 18H00 c'était l'Angélus illustré fin du XIX ème siècle par le fameux tableau de Jean-François MILLET 

Elle avertit d'un danger comme lors d'une crue de dame  Garonne, ou sonne le glas, le tocsin ... 

SPIRITUELLE :

La cloche,née de l'alchimie complexe de la terre et du feu , objet sacré de par son baptême, sa dédicace,ses mentions et décorations gravées sur son corps en forme de coupe renversée (cloche), appelle au rassemblement, à la prière avec cette fonction sacrée.en Chine, le ciel est appelé " la Cloche " c'est une coupole, une voûte circulaire 

la cloche reflet des coupoles des églises romanes souvent peintes comme une voûte céleste de couleur bleu avec des milliers d'étoiles

la cloche semble nous prendre sous sa coupe, nous protéger, nous materner, symbole féminin de ventre maternel pour nous permettre de maturer nous développer et grandir dans la spiritualité. 

Elle accompagne et marque différents moments de l'office comme lors de la  communion, elle signale à ceux qui ne seraient pas présents ou au loin dans leurs champs ou maisons cet instant précis de la messe  

lors d'un baptême, d'un mariage ou pour Noël ou Pâques elle sonne  à la volée, elle est alors joyeuse,gaie 

SPATIALE :  

la cloche par les ondes sonores qu'elle émet, emplit, purifie, sacralise l'air et l'espace ...

 

Comme à Oradour sur Glane, la cloche mutilée et fondue s'est tue à jamais ... le village aussi. 

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12 mars 2012

Chapelle XII eme Vitrac Laroque Timbaut 47340

DSC_6418Chapelle Vitrac Laroque-Timbaut

                                    

 

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                                      Au détour d'une petite route, sur une colline, à la lumière rasante du soleil couchant, notre regard est happé par une ruine de pierres. Là dans cette lumière rougeoyante, immobile et muet nous nous laissons envahir par nos propres émotions. Mémorisant le moindre détail à la recherche du temps passé, fébrilement et timidement, nous inspectons le lieu en marchant à petits pas pour ne rien dégrader. Ecartant les feuilles, les ronces, découvrant encore des vestiges, s'émerveillant de la résistance de ce passé en partie effacé par l'érosion et l'activité humaine.

                                      Que d'émotions! Que d'histoires! Que de vies! Ce sont les restes d'une ancienne chapelle. Une partie d'un mur laisse apparaitre l'ancienne entrée. Un porche roman, petit vestige du 12 éme siècle, où durant des décennies, celui-ci fut traversé pour aller chercher refuge, sécurité et prier pour le salut de leur âme. 

                                     Autour de cette émerveillement nous revîmes une histoire passée. Cette histoire là s'est imposée à travers toutes les tourmentes des épidémies, des famines et des guerres de l'Agenais.

                                     Au moyen-âge, la religion occupait une place importante. Les sons des cloches rythmaient la journée de labeur. Unis dans leurs croyances et leurs modes de vie, ils avaient conscience d'appartenir au même ensemble celui des chrétiens. Une époque où les gens ne savaient ni lire ni écrire, où les saintes écritures étaient réservées aux seuls gens de robe. La religion jouait un rôle important dans l'art, puisque la bible, si elle n'était lue que par les prêtres ou les moines, était une source importante d'inspiration et de communion pour les écrivains, les sculpteurs et les architectes, qui illustraient pour le peuple les histoires et les leçons religieuses. Epoque où le christianisme était simple, les bons au paradis les mauvais en enfer. La religion était un tout. Elle était le principal ciment social, puisque tous avaient la foi.   

                                    La chapelle de Vitrac était orientée est/ouest, deux veines d'eau venaient croiser au choeur de l'autel. Ils faisaient appel au sourcier, qui déjà commencait par observer le lieu ainsi que la végétation. Ils étaient observateurs et respectueux de la nature et ils en connaissaient les bienfaits et inversement les méfaits.S'il y avait des ronces, des orties, du sureau, qui est un arbuste à fruits ils savaient que c'était annonciateur d'humidité et d'eau d'où le nom de sureau. Son outil principal était son savoir, celui d'être observateur.

                                    Ils ont tout d'abord, déterminé l'emplacement de l'autel qui était dans notre cas sur un croisement de deux veines d'eau en sous sol, et en surface le réseau solaire. Ils savaient conjuguer les énergies, montante pour l'énergie tellurique, et descendante pour l'énergie cosmique: le soleil. Nos anciens savaient que  la vitalité humaine, végétale et animale était entretenue par les rayonnements comotelluriques qui sont en fait un mélange d'électrons négatifs qui est attiré par les rayonnements cosmiques qui eux sont des électrons positifs. C'était le point de consécration suivie de l'élévation. La vie, est un éternel échange d'énergie et sans ce continuel échange d'énergie nous ne pourrions pas vivre. A partir de ce point une forme était tracée pour que le bâtiment reçoive un maximun d'énergie. Le rayon d'Isis situé à l'est, laissait passer tous les matins ce flux de lumière vitale qui servait à dynamiser le bâtiment ainsi que les fidèles. A son opposé on trouvait le plus souvent la porte d'entrée. Le clocher, exposé à la foudre, était placé à l'opposé des deux réseaux car de par sa hauteur il ne pouvait que l'attirer, et l'eau étant conducteur ne pouvait que la capter et ne faisait que rajouter un facteur aggravant. 

                                     A travers ces régles qui viennent du monde de l'invisible, il y en avait une autre, ce que l'on appelle communément les ronds de la sorcière. A la campagne, par endroits dans les prairies, on peut remarquer des zones de couleurs différentes. On peut voir aussi, des fleurs, des champignons pousser en arc de cercle. Ceci sont des cheminées cosmotelluriques donc de l'énergie. Ces énergies là, étaient bien sûr ignorées du peuple. On y plaçait la zone baptistère. En fait, lors d'un baptème chrètien, on immergeait complétement l'enfant afin que l'eau froide lui provoque un choc, et son corps éthérique s'ouvrait. L'enfant étant dans une zone très vibratoire, donc une énergie positive il en emmagasinait une grande quantité qui le vitalisait bénéfiquement. Bien sûr, les religieux ont préféré le fait comme étant la descente du saint esprit, c'était beaucoup plus simple pour les gens du peuple qui vivaient dans l'ignorance.  

                                      En passant par la porte d'entrée située à l'ouest il y avait au sol une pierre de décharge. Il suffisait de passer dessus, elle vidait les paroissiens de leurs énergies. Celle-ci était une cheminée cosmotellurique négative qui avait pour but d'abaisser le taux vibratoire de la personne afin de nettoyer le corps énergétique, donc de purifier l'âme. Chaque endroit possédait bien sur ces vertus soit pour purifier ou soit pour dynamiser les fidèles. Puis après les sacrements, les paroissiens passaient sur la pierre de charge qui dynamisait le pratiquant car à l'inverse il passait sur une cheminée cosmotellurique positive quand il sortait par la porte située côté sud. 

                                     Nos ancêtres savaient manipuler les énergies et les diriger. Les prètres lorsqu'ils officiaient, étaient déjà de par leurs habillements en prise avec l' énergie universelle. Leurs vêtements n'étaient pas réalisés par hasard. Ils avaient avant tout une signification. Le vert, à un usage ordinaire. Le blanc, le jaune aux jours de fêtes. Le rouge pour la fête des apôtres, et des martyrs et pentecôte. Le violet, au temps de l'avent et du Carême, et le noir pour la messe des morts. Ils étaient constitués de lin et surtout de fils d'or, d'argent et de cuivre. Les vêtements à leurs extrémités avaient des franges qui touchaient le sol pour en assurer la continuité avec la terre afin d'éviter les excès d'énergies. Certains d'entre eux se protégaient par des plaques de plomb qu'ils intercalaient entre le pied et la chaussure pour se couper des énergies telluriques.

 

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Implantation de la chapelle de Vitac selon la liturgie du XII siècle

DSC_7635                                                                    Figure 4

La figure 4: Elle représente le sous- sol aquifère (eau) et les raiseaux géomagnétiques (champ magnétique). En voici la légende:

  • Bleu veine d'eau
  • Violet cheminée cosmo-tellurique
  • Jaune réseau solaire

 

                                                                    

                                    Les premiers temps du christianisme, il n'existait pas de messe. Le mystère de l'Eucharistie était pratiqué à la tombée de la nuit chez l'habitant. Au 12 eme siècle, les prêtres, officiaient le dos tourné aux fidèles. Ils étaient fâce au rayon d'Isis, ils étaient positionnés à l'endroit du choeur, là où toutes les énergies circulent. En levant les bras au ciel, ils se reliaient entre la terre et le ciel, et ils se tournaient vers les paroissiens pour leurs donner l'Ostie qui lui, s'était chargé d'énergie. C'était savoir donner à travers ces énergies un équilibre mental, physique et spirituel.                                    

 

 

 imagesCAB5OJO8 Saint Denis Il fut décapité vers l'an 250, sous l'empereur Dèce, à Montmartre, mont des martyres. Aussitôt privé de sa tête, il se baissa, la ramassa et courut la laver dans l'eau d'une fontaine. Il descendit ensuite droit devant lui, fit quelques six mille pas dans la plaine en tenant son chef dans les mains.

                            Là où on l'enterra, les moissons alentours, furent merveilleuses. Des moines bénédictins ne tardèrent pas à s'établir dans ce domaine privilégié. De cette façon naquit l'abbaye de Saint Denis.

                  

 

Extraits des notes historiques du chanoine Durengues (1860-1948)

Saint patron: Saint Denis était le saint patron de l'église de Vitrac

Descriptions: Sous l'ancien régime Vitrac était une cure du diocèse d'Agen, anciennement de l'archiprête d'Agen, puis de l'archiprête du siège à la nomination du chapitre Saint Etienne Mascaron qui visita l'église le 6 mai 1682, la décrivit ainsi:

                       Elle est champêtre, sur une éminence. Elle est longue de 20 pas, large de 4 pas. Le sanctuaire est vouté, la nef n'est ni voutée, ni lambrissée. Le clocher est sur la muraille basse du chapiteau. La dîme du blé se payait au dixième, pour le vin au sixième. Primitivement le curé prenait le quart de la dîme, le prieur de Saint Antoine d'Agen et le chapitre Saint Etienne se partageaient le reste par portions égales. Elle fut érigée en succursale en 1803 à l'organisation, mais elle fut supprimée en 1808 et son territoire fut attribué à Monbalen. L'église de Vitrac échappa cependant aux marteaux des démolisseurs. Elle était considérée pendant la période concordataire comme une annexe sans titre légal de la paroisse de Laroque-Timbaut. 

Nota: Il fut question en 1845 de rétablir la succursale de Vitrac qui avait été supprimée par le décret impérial en 1808. L'église venait d'être réparée, la section comprenait cinquante maisons et l'on proposait de lui adjoindre comme annexe l'église de Saint Pierre d'Orival aves ses 280 âmes. Le projet n'aboutit pas!

Archéologie: Refuge naturel de Vitrac complété par un fossé creusé à la gorge. On le désigne au XIII eme siècle sous le nom de Matte de Vitrac.

  Souvenir écrit par Mr Yves Peleran sur l'église de Vitrac (1883-1884)

                     Au plus loin que je me rappelle, vers l'âge de 4 ou 5 ans, ma grand mère m'emmenait aux grands services de notre église paroissiale de Vitrac, dédié à Saint Denis, dont une peinture sur toile tenait presque toute la façade de l'autel, représentait le martyr de ce saint parisien, qui tenait entre ses mains sa tête décapitée, me causait quelques frayeurs, à ce moment là. Après l'office on allait au cimetière par le porche, et on me montrait les tombes de mes ancêtres, celles de mes voisins,de nos amis.Une qui me frappait par le nom qu'elle portait "La Bontre Négro", au fond, contre le mur, non loin de la croix du cimetiére, elle s'appelait Madame Précéptis Marie et elle est la derniére habitante propriétaire de la petite fermette à côté du château sur le pech de Vitrac. Décédée en 1883, c'était le premier enterrement auquel ma grand mère, dans toute sa jeunesse avait assistée, une autre plus récente, celle de monsieur Vidou habitant au "Del Roc" pas très riche et seul, très populaire, maniaque et amusant, à ceux qui curieux et qui n'avaient pas peur, proposait de leur montrer le diable dans une boite, que lorsqu' on soulevait le couvercle, surgissait un diable affreux, noir grimaçant et velu, animé je suppose par un ressort. Certaines personnes se sont refusées de le voir, par peur du jugement dernier. Le soir il dialoguait avec son ombre, en disposant une bougie allumée derriére lui, il s'était   fait photographier, bien sur, avec son seul habit de tous les jours, avec un pantalon aux fermetures rebelles, par pudeur pour la postérité, il  avait placé son chapeau devant.  

                  Vers 1913, les voisins ou familiers ne l'ayant pas vu depuis quelques temps, s'inquiétèrent et le trouverent dans l'autre monde son testament sur la table à côté de lui. Léguant la dite photo à un jeune du voisinage, son diable à un autre, un vase de nuit à une dame du coin qui lui avait rendu quelques services ménagers et un pot de cuivre blanc de deux litres aux fossoyeurs et en conclusion il écrit..........."On a beaucoup parlé de moi de mon vivant, on parlera davantage après ma mort". Lorsque un volontaire pour lui faire la toilette funèbre poussa la porte de sa chambre où était une machine infernale un fusil  placé sur deux chaises, une ficelle à la gachette qui devait en ouvrant la porte se déstabiliser et pousser le canon dans l'entrebaillement à hauteur du thorax, la ficelle tirant sur la gachette et le coup devait partir. L'idée était comme son diable de sa fabrication géniale et astucieuse mise en place depuis quelques temps. La ficelle de mauvaise qualité s'était rouillée, elle cassa évitant un drame. A la grande frayeur des témoins, on amena sa dépouille à Vitrac sa tombe existe toujours et suite à sa dernière volonté on but l'excellent vin blanc mis à leur disposition à sa santé éternelle.

                  Une autre datant de 1924, celle de madame Bulit de Traverse. Histoire quelque peu cocasse " la Bulido"  comme on l'appelait était une femme d'un poids plus que respectable, quelque peu bizarre et grincheuse n'ayant plus de suite de famille ayant perdu son mari et son unique fils. Quelques années auparavant, fit un testament en faveur d'un de ses voisins, monsieur et madame Vergnolles qui lui prodiguaient des soins. Elle leur fit laver tout son linge, tout son capital, puis quelques jours avant son grand départ pour une vie future, se fit fabriquer un cerceuil adéquate pour contenir tout ce qu'elle pouvait posséder exigeant d'être enterrée avec son avoir. Elle refusait que sa dépouille passe comme inévitablement elle aurait du pour atteindre le cimetière dans l'église de Vitrac. Le portillon ne fut percé que bien plus tard grâce à la leçon d'une parroissiènne un peu trop lourde.

                   Alors pour respecter ses dernières volontés on fit passer par dessus le mur de 1m50 de haut le lourd fardeau ce qui nécessita pas mal d'efforts et de sueur. Sans prêtre la cérémonie fut présidée par monsieur Saleres Aristide qui  prononça l'éloge funébre à la disparue. On planta un piquet de vigne comme on disait pour soutenir une couronne et marquer sa tombe.        

19 janvier 2014

Chapelle XII eme Saint Clair Cauzac 47470

 

 

DSC_6631 Posée au bout d'un chemin, au bord d'une crête bordée de chênes tortueux semblant lutter pour la vie, surplombant un lavoir à l'eau limpide d'une source fraîche qui jaillit sous une paisible chapelle de pierres blanches : Saint Clair.

                        Ce hameau de quelques maisons, a été un lieu où la vie était plus importante, il existait une mairie, un four à pain communal, un lavoir, un presbytère, cette chapelle...Quelle était cette vie au bout de ce chemin, au bout du monde, une vie sans doute rythmait par les saisons, la cloche de l'église (mâtine, angélus, complie ), les travaux des champs, les corvées à rendre au châtelain de Cauzac.

                         Son nom St Clair peut s'expliquer par la luminosité du lieu. D'après des notices sur les saints de l'Eglise de Nantes, l'éphéméride que le Grand Chantre de la cathédrale notait à l'Ordinaire de 1263, sous la date du 10 0ctobre: "Fête du bienheureux Clair, évêque et confesseur. Ce saint fut le premier évêque de l' Eglise de Nantes, qui, envoyé par le Pontife romain de cette même église, apporta avec lui le clou que Saint Pierre avait à la main droite durant son martyre, et que nous avons en grande vénération." Dieu guérit les maux d'yeux par l'invocation de St Clair.

                         Nous avons là, sans doute, le souvenir de guérisons miraculeuses opérées par l'apôtre durant sa vie, probablement au début de ses prédications: c'est aussi peut-être un symbole de lumière dont il est venu éclairer ceux qui "étaient assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort." Comment celui qui alluma, pour éclairer les intelligences, le flambeau de la foi, ne rendrait-il pas la vue aux yeux éteints ! L'oraison de son office demande à Dieu "d'éclairer les ténèbres de nos coeurs par l'intercession de celui qui illumina les aveugles." Les laminiers et les miroitiers l'ont choisi comme Saint Patron.

                        Cette chapelle est simplissime, une énorme clé pour ouvrir sa vieille porte de bois épaisse et lourde, au sol un dallage d'origine de pierres blanches, les murs de pierres millénaires, un autel de pierre, quelques statues ayant fait leur temps, des gravures Jésus, Marie, des fonds baptismaux, elle représente la sobriété même pourtant elle brille ...

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 Saint Antoine de Padoue                   Porte d'entrée et sa clé                 Gravure Jésus                           

 

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     Fonds Baptismaux

             Dans le druidisme, l'eau sied à l'ouest, là où pour nos ancêtres se termine la terre pour plonger dans l'immensité de l'océan. La récupération symbolique chrétienne, c'est accaparée de cette tradition en placant les fonts baptismaux dans la partie ouest de l'église.  

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                                                                            Lumière, clarté,majesté...

                     La symbolique de la lumière n'est pas une notion exclusivement  chrétienne. Associant les éléments physiques de clarté avec la connotation morale, souvent formulée bien/mal, lumière/ténébres.

                    Seule particularité, au sol se trouve des dalles marquées de diverses croix, ce sont des tombes de prêtres, de seigneurs qui au cours des siècles se sont faits inhumer à l'intérieur de cette chapelle Saint Clair, la bien nommée, resplendit, nous inonde de lumière et de sérénité. Vous quittez cette chapelle à regret en état de grâce...

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Implantation de la chapelle Saint Clair selon la liturgie du 12 siècle.

  Plan Saint Clair implanation géographique   Plan réseaux Saint Clair Cauzac

Plan quadrilatère Saint Clair Cauzac   Plan énergétique Saint Clair Cauzac

 

17 mars 2012

Vitraux

 Les vitraux: Ils donnent de la lumière mais ils sont aussi une véritable catéchèse. Ils peuvent raconter la vie du saint patron de l'église 

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Symbolisme: Le vitrail, est d'abord une image contenue dans une architecture, où le maître verrier  saura à travers les formes, les couleurs et le symbolisme laisser passer  une  lumiere qui va elle même se transformer en lumière divine.  Il est aussi, le reflet des connaissances de l'époque pour enseigner les paroissiens qui vivaient dans l'ignorance. 

            Chapelle Saint Caprais Agen.....................................................................n° 1, 2, 10, 11, 12

            Chapelle Saint Jacques de Pauilhac, Foulayronnes..................................n° 4, 5, 6, 7, 8, 9

            Chapelle Saint Julien de Brioude, Terrefosses-Madaillan .........................n° 3, 13, 14, 15

            Chapelle  Sainte foy de jérusalem, Pont du Casse.....................................n° 16, 17, 18

 

 

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                  19 Ombre et lumière au sol

 Vitrail 7: Il représente le monogramme du chrisme, qui est la représentation des deux  lettres principales du nom du Christ, fait des deux premières lettres de son nom grec.  Le Chi, qui représente le X majuscule, et le Rô qui ressemble à notre P majuscule. Vient s'ajouter, horizontalement au P, le A qui est le commencement et Omega qui est la fin qui donne les directions des quatre points cardinaux. Ces deux lettres entrelacées donnant naissance au chrisme.   

 Vitrail 3: Il est difficile de donner au triskel une symbolique exacte, la transmission du savoir chez les druides ne s'étant faite que de manière orale. Dans la mythologie celtique, il peut être interprèté, et représenter différentes choses:

                                  Le passé, présent et l'avenir

                                  Le monde des vivants, des morts et des esprits

                                  L'air, l'eau et le feu

               Suivant notre niveau de conscience, de part sa forme et de son émission nous allons acquérir des émotions à travers ce symbole. Notre vision humaine, a tendance à tout vouloir de suite, organiser et structurer, alors notre champ de conscience se réduit.  

 

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20 Océan de lumière

 

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